Durant leur thèse de médecine à l'Université de Strasbourg, Fauve Salloum et Fanny Rinaldo sont allées à la rencontre de 16 femmes internes en médecine générale de différentes régions pour recueillir leur vécu. Objectif : décrire le sexisme et les violences rencontrés par ces femmes et leurs répercussions sur la construction de leur identité professionnelle.
« Toi t’es moche je ne te parle pas », « Vous avez de la chance que le droit de cuissage n’existe plus », « Ah attends, je te laisse il y a l'infirmière ! »… « Quand nous avons commencé nos recherches, peu d’études existaient sur le sujet. » Le mouvement #MeToo change la donne. « Les travaux quantitatifs sur le sexisme dans les études médicales se sont multipliés mais il n’existait pas en France, à notre connaissance, d’étude qualitative comme celle que nous avons réalisée », précise Fanny Rinaldo.
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